Débuter une Transition Écologique | Vous avez dit Perfection?
La feuille de route pour un embarquement immédiat vers une vie saine
(avec 0 attente, 0 culpabilité)
“Et voilà, encore une qui croit tout savoir sur l’écologie!”. En même temps, je comprends tes réticences. L’écologie est devenue un débat national. Quand on entend à toutes les sauces qu’il faut adopter le zéro déchet et le zéro gaspillage… Attention aux océans, surtout pas de plastique! Et qu’à chaque coin de rue, c’est la course à qui proposera le produit le plus bio et écolo… Forcément, vue sous cet angle, la protection de l’environnement semble plus facile à dire qu’à faire. Mais rassure-moi, tu n’as pas l’impression que nous faisons partie d’une secte, si? 🤒
Quoi qu’en pensent les diktats de l’écologie, ici, personne ne te demandera d’être parfait ni ne prétendra l’être.
Alors, que dirais-tu d’embarquer pour un voyage vers une vie plus saine? Qu’importe le nombre d’escales sur le chemin du développement durable avant d’atteindre ton objectif écologique. En prime, voici 5 règles d’or pour débuter une transition écologique.
Règle n°1: Oublie la Comparaison
Si tu décides de t’engager dans la croissance verte, tu croiseras de nombreux pièges. Parmi eux: la comparaison. Tu entendras un tel te dire que tu consommes beaucoup trop de polluants, tandis qu’un autre criera à l’imposture parce que tu as un smartphone. 🙄
Et là… Tu verras tous tes efforts comme de pauvres petits pas comparés à d’autres. Une petite voix dans ta tête te dira “psssst: laisse tomber, tu n’en fais pas assez de toute façon”. Stop, ça n’affecte pas ton engagement pour l’environnement.
Te comparer est un aller simple vers le stress et l’anxiété. RIP ta santé mentale après ça. La seule personne à laquelle tu peux te comparer, c’est celle que tu étais hier. Le voyage vers l’écologie n’est pas un sprint et encore moins une compétition.
Chaque personne a sa propre histoire, ses contraintes et ses envies. L’objectif d’offrir un monde meilleur aux générations futures est commun, mais le chemin à prendre est propre à chacun. Alors, fais ce qui te semble bon pour réduire au mieux ton empreint.
Règle n°2: Moins de Paroles, plus d’Actions
Laisse-moi deviner… Tu as forcément déjà entendu ce type de remarques en envisageant d’adopter une démarche respectueuse de l’environnement:
- “Euh, tu devrais arrêter de prendre des bains, c’est du gaspillage…”
- “Ah, tu prends encore l’avion?? Tu fais quoi de la préservation environnementale?”
- “Les bouteilles d’eau en plastique, c’est contre le changement!”
- “Un barbecue?! Et la lutte contre le réchauffement climatique?!”
Bon ok, celle-ci est une blague. Qui n’aime pas les barbecues. 😂
Plus sérieusement, il y aura toujours quelqu’un pour te dire ce que tu devrais faire, ou non, pour préserver l’environnement. Sans compter que chacun y va de sa propre vision. Mais entre nous, qu’est-ce qui est le plus inspirant: des paroles, ou des actions concrètes?
Ne perds pas ton temps dans les débats stériles. Autant consacrer notre énergie dans la bonne voie. Une personne qui veut sincèrement changer le monde devrait commencer par montrer l’exemple. Comme le dit Paulo Coelho: “Le monde est changé par votre exemple, pas par votre opinion”.
Désormais, si quelqu’un t’interrompt durant ton voyage écologique… Rétorque-lui simplement “moins de paroles, plus d’actions”. (Et toc)
Règle n°3 : Méfie-toi des Réseaux Sociaux
Ahhh l’utopie des réseaux sociaux. Des cuisines zéro emballage, des alignements parfaits de bocaux en verre, de beaux petits potagers bio qui finissent en compost… Bref. Tout pour diviser et culpabiliser de ne pas en faire assez. Si tout ceci était la réalité, ça se saurait. Les réseaux sociaux sont censés inspirer, mais décidément ils ont plus d’impact sur nous qu’on ne pourrait l’imaginer.
Il y a quelque temps, je tombais sur la publication d’une instagrameuse qui montrait fièrement ses déchets ménagers de l’année. Et devine quoi? Ils tenaient dans un petit bocal en verre. C’est très bien pour elle, mais ça reste limite inimaginable pour 90% de la population. Tout ce que ça risque de faire, c’est attiser le feu de la compétitivité.
Si ça t’inspire, c’est le but. Néanmoins, si tu vises ce type de transformation écologique dès le départ, tu seras vite déçu et découragé. Rien ne sert d’accélérer la transition. Ce qu’il faut viser, c’est une transition durable.
D’ailleurs, j’en oublie les pseudos éco-influenceurs parfaits adeptes de la course aux likes.
Tu veux mon avis? Derrière chaque photo incroyable, ou vidéo sensationnelle, se cache peut-être un influenceur épuisé, malheureux, et des faux pas écologiques inévitables. Et ça, crois-moi, ce n’est pas partagé sur les réseaux sociaux.
Règle n°4: Pratique… Échoue… Mais Recommence!
Apprendre à adopter des habitudes de vie saines, c’est comme apprendre à faire du vélo. Au début tu as du mal à maîtriser ton équilibre… Ensuite, tu comprends que tu dois voir plus loin pour te permettre d’avancer. Et à force de pratique, tu prends conscience de tes capacités. Tu peux alors envisager d’emprunter un chemin plus tortueux, plus long, ou même en montée.
Débuter une transition écologique, c’est exactement le même raisonnement. Tu commences par cocher de petites mesures de transition et tu finis par atteindre des objectifs que tu pensais impossibles. Faire cette transition ne sera jamais tout blanc ou tout noir.
Ok, aujourd’hui tu as oublié ton sac de courses à la maison. Et au restaurant, tu étais gêné de refuser la paille que le serveur t’a gentiment tendue. Ce n’est pas grave, tu te rattraperas la prochaine fois pour ce qui est des mesures écologiques (ou celle d’après).
Consommer autrement, ça s’apprend.
L’essentiel dans tout ça, c’est de prendre conscience que ces petits gestes font la différence.
Demande-toi ce que tu peux mettre en place pour réduire le gaspillage alimentaire, la production d’énergie, ou encore les impacts environnementaux et le changement climatique à ton échelle. Une sorte de plan d’actions pour ce qu’on pourrait appeler la responsabilité citoyenne.
Un jour, ces gestes finiront par devenir des habitudes et des réflexes.
Règle n°5: Prends garde aux Privilèges
Dans la “communauté écolo”, il existe bien des privilégiés. En fait, comme partout ailleurs. Certaines personnes ont accès aux services des collectivités locales, ou d’autres acteurs du territoire, pour le recyclage et le compostage.
D’autres ont un jardin où cultiver leurs plantes, légumes et fruits pour une consommation responsable…
Sans parler des inégalités financières. Tout le monde n’a pas les moyens de prendre un virage à 360° vers une alimentation 100% bio, ou une totale réduction des déchets.
Les personnes sans enfants ont plus de temps à accorder à la fabrication de leurs produits et peuvent se consacrer à la couture de leurs vêtements.
Enfin, tu as compris le principe.
Je pense que pour débuter une transition écologique, il est primordial de se rappeler que tout le monde n’en est pas au même stade.
Alors, si tu bénéficies de certains privilèges, fais de ta position une force pour inciter à réduire l’impact environnemental d’autres personnes. Laisse le jugement et les idées reçues à ceux qui préfèrent parler plutôt qu’agir.
Après tout, nous sommes tous des êtres humains avec des émotions, des sentiments, des forces et des défauts.
Et toi, dis-moi, que dirais-tu à une personne qui souhaite débuter une transition écologique? Je t’attends en commentaire!
2 Commentaires. En écrire un nouveau
Excellents conseils. Surtout celui de ne pas se comparer et d’y aller étape par étape
Et cela est valable dans toutes les situations. 🙂