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Que tu suives mes formations, mes posts Instagram ou mon podcast tu te rends compte que je passe mon temps à lister les avantages d’une nourriture bio, à parler des dangers des produits chimiques dans nos vêtements, je te dis aussi comment créer moins de déchet ou éviter la fast fashion.
Pourtant, si tu me vois dans la vraie vie, je ne pratique pas toujours ce que je recommande.
Est-ce qu’on est sur l’exemple parfait du « fais ce que je ne dis pas ce que je fais ? » ?
Non quand même pas.
Qui étais-je ?
Avant j’étais une ancienne « parfaite Parisienne working girl » et tous les clichés qui vont avec : j’étais plus préoccupée par le fait de posséder des biens matériels, par la réussite financière et par mes sorties que de penser aux conséquences de mes actions.
Je pensais que plus ma vie était pleine, plus j’aurais de succès, plus je serais heureuse. Je remplissais mon emploi du temps d’activités et j’essayais de jongler avec autant de projets que possible.
J’étais toujours en mouvement, à faire les magasins, aller au resto…
Quand je faisais les courses, j’allais chez Leclerc, Carrefour, Lidl, Monoprix, je ne rentrais même pas au rayon bio parce que je pensais que c’était super cher.
J’avais des vêtements que je n’avais jamais portés, des livres que je n’avais jamais lus, des bibelots qu’on m’a donnés que je n’aimais pas vraiment, mais dont je me sentais coupable de me débarrasser.
Et je pensais que j’allais bien. Le stress, la fatigue, les dépenses futiles tout ça apparemment ce n’était pas un problème.
Le déni a l’état pur !
Je confondais « avoir » et « être ».
Ce rythme a duré plusieurs années sauf que fin 2019 pour plusieurs raisons, j’ai fait un burn-out et pouf, j’ai fini au chômage.
Et là, tout s’est arrêté d’un coup. Je suis rentré dans une phase d’introspection.
Je venais de valider mon Master que j’avais passé en formation continu, ça faisait 10 ans que je travaillais en tant que salariée dans des entreprises privées.
La logique générale voudrait que j’aille directement postuler pour un autre CDI.
J’ai toujours été quelqu’un qui rentrait des cases, c’était inconscient et ça ne me plaisait pas. J’ai quasiment toujours suivi la ligne directrice, parce que c’était rassurant.
Mais là, je voulais profiter de ce temps pour m’arrêter et réfléchir sur ce que j’avais fait ces dernières années. Ce que je voulais, ce que je voulais plus.
En période de crise existentielle, certaines personnes se mettent à faire de la méditation ou partent au bout du monde à la recherche d’une révélation.
Moi, je me suis plutôt mise à lire des livres (beaucoup, beaucoup de livres), à regarder des documentaires sur la nature, l’écologie, le minimalisme…
J’ai eu envie de me sentir plus utile à la société. J’avais bien évidemment conscience que mon mode de vie contribuait à détruire la planète et qu’en plus je n’étais pas hyper épanouie.
Un changement de mode de vie s’est imposé à moi de manière très évidente.
Ça c’était pour mon moi d’avant.
Qui suis-je?
Aujourd’hui, si tu passes une journée avec moi, tu verras que je ne suis pas aussi simple et éthique que tu pourrais le penser.
Oui, je fais beaucoup de choses moi-même comme mes produits d’entretiens et de beauté, je consomme bio autant que je peux…
Mais si tu ouvres les placards, tu verras encore quelques produits chimiques, du plastique, des choses avec emballages.
Dans ma salle de bain, il n’y a pas que des marques green.
Si tu viens faire les courses avec moi, tu te rendras compte que oui j’achète des aliments sains, mais je ne lis pas les étiquettes de tout ce qui se trouve dans mon panier.
Il m’arrive d’acheter des bonbons et gâteaux probablement pleins d’OGM.
Dans ma penderie, il n’y a pas que du coton bio, du bambou ou du chanvre. Il y a de la seconde main, oui, mais aussi d’anciens vêtements de fast fashion. (En même temps vu le stock que j’avais, j’ai de quoi voir venir avant d’avoir besoin d’acheter)
Et quand je vais boire un verre avec une copine, je ne prends pas du kombucha, mais du Coca (attention zéro et sans paille hein)
Pourquoi est-ce que j’ai décidé de te raconter tout ça?
Parce que si tu es ici, je pense que c’est parce qu’on se ressemble.
Tu veux acheter du bio, mais tu n’as pas toujours d’argent.
Tu aimes l’idée de marcher ou de faire du vélo pour faire tes courses, mais tu n’as pas toujours le temps.
Tu penses que ce serait bien de composter, mais tu n’as pas forcément la place chez toi.
Je suppose que tu veux vraiment vivre une vie plus simple et plus éthique, mais les contraintes de la vie continuent de te gêner.
Et c’est tout à fait normal.
Ce qui me dérange, c’est la culpabilité et la frustration qui se cachent derrière tout ça.
J’en ai d’ailleurs fait un article : Adieu culpabilité
Que ce soit parce que tu achètes une crème solaire pleine de produits chimiques ou des vêtements chez Zara et H&M.
J’ai aussi des clientes qui m’ont dit qu’elles étaient OK pour acheter des produits dits « bio », mais qu’elles ne sont pas sures qu’ils soient parfaitement sûrs ou parfaitement écolos.
La beauté de ma nouvelle vie plus simple et plus éthique
J’ai aussi connu cette culpabilité et frustration. Personnellement c’était en partie dû au fait que je me comparais et en plus je me comparais aux mauvaises personnes.
Au lieu de laisser le « parfait » gêner le « OK c’est bien », j’ai dû m’entraîner à adopter un mode de vie modéré et conscient !
Après des années de course à la surconsommation, j’ai décidé de réduire mon style de vie et de vivre une vie plus simple.
Quand j’ai commencé, je n’avais aucune idée de l’impact que cela aurait.
Maintenant, après avoir vécu une vie plus simple pendant un certain temps, je peux dire avec certitude que cela m’a aidé à vivre une vie meilleure.
Cette décision m’a aidé à plus d’un titre et m’a apporté tellement de positif dans ma vie.
D’abord et avant tout, cela a considérablement réduit mon niveau de stress parce que je ne ressens plus le besoin de me comparer ou de comparer mes biens aux autres.
Deuxièmement, cela m’a donné plus de temps pour profiter des plaisirs simples de la vie au lieu d’être trop occupé à courir après les choses matérielles.
Il n’y a qu’à se poser la question pour comprendre : combien de choses as-tu dans ta vie dont tu as vraiment besoin ?
Quand on commence à y penser, la liste est probablement assez courte.
Le reste des choses ne sont que des extras dont nous nous sommes convaincus que nous ne pouvons pas nous passer, mais honnêtement, cela ne fait pas beaucoup de différence dans notre bonheur ou notre qualité de vie.
En me débarrassant des possessions matérielles dont je n’ai pas besoin et en me concentrant sur les expériences et les relations, j’ai pu trouver plus de plaisir dans les moments de tous les jours.
Autre point, c’est que dans cette société du 21e siècle trépidant et constamment connecté, il est facile de se laisser prendre dans la course effrénée et d’oublier ce qui est important.
Tout le monde court après la prochaine grande chose, mais cela en vaut-il vraiment la peine ?
Pour moi, simplifier ma vie a été la clé pour vivre une existence plus heureuse et plus épanouie. Du désencombrement de ma maison à la réduction de l’utilisation des médias sociaux, tout ça a eu un impact profond sur mon bien-être mental.
Une vie plus simple m’aide à vivre ma meilleure vie, car cela me donne plus de temps pour me concentrer sur ce qui est important pour moi.
Cela me permet aussi d’être plus présente dans l’instant et de profiter des petites choses de la vie, ça m’aide à trouver l’inspiration pour mes projets, mes rêves et ma famille.
En gros, le principe c’est que je suis consciente de mes choix et je prends mes décisions délibérées sans jugement.
Si j’ai envie de craquer pour un coca, je ne me sens pas coupable à ce sujet.
Tout est dans l’équilibre. Surtout si on veut garder ce mode de vie sur le long terme.
Bien sûr j’ai des principes pour me guider. Pour vivre de manière éthique et consciente, je me pose des questions pour prendre mes décisions.
Je me demande d’où me vient ce désir tel ou telle chose : une pub que j’ai vu passer, un vrai besoin, est-ce qu’il y a une meilleure alternative ?
J’ai également appris à me faire confiance et à faire confiance à mes choix — et c’est ainsi que vivre une vie plus simple et plus éthique m’aide à vivre une vie meilleure.
Conclusion
La vie n’est pas parfaite. Nous savons tous que la vie est folle, désordonnée, joyeuse, tragique et surtout en constante évolution.
Mon envie aujourd’hui est que tu puisses vivre de manière plus simple et plus éthique et sans te sentir coupable ou dépassée lorsque tu ne le fais pas.
J’ai vraiment envie que tu puisses vivre ta vie sans être accablée de culpabilité ou frustration pour avoir fait le mauvais choix pour ta santé ou la planète.
Il ne s’agit pas de changer complètement ta vie, il s’agit de faire de petits changements de style de vie et de faire des choix qui auront individuellement et collectivement un grand impact.
Si tu souhaites aller plus loin, trouver des informations ou de l’inspiration pour t’aider à vivre une plus simple et plus éthique, j’ai un atelier 100 % gratuit : comment débuter une vie plus simple et plus éthique ?
Tu n’as pas besoin de te mettre sous pression pour réussir.
C’est une idée qu’on a nous fait croire et qui est fausse. Tu peux complètement vivre une vie plus simple, sans strette et être heureux en même temps. La vie est faite de choix, et cet atelier te donnera les outils pour faire le bon choix au bon moment.
Si tu as des questions, tu peux les poser directement sur ton espace de formation ou sur Instagram.
Il n’y a pas de question bête. Avec moi, sois vraiment à l’aise d’être qui tu veux être.
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